Paris, une nuit, ça suffit

Aaaah, Paris, cette capitale tant décriée qui fait encore rêver... enfin, elle fait rêver certains. Personnellement, l'idée de devoir y aller ne m'enchantait pas du tout. Tour Eiffel, Montmartre, Louvres etc, des noms certes prometteurs et bien sûr, il faut bien reconnaître que l'histoire de Paris est sensationnelle et vaut le détour. Puis il y a le Paris d'aujourd'hui, sa richesse culturelle, son élégance il paraît.

Il a fallu que j'aille à Paris pour renouveler des papiers. Je n'en avais pas envie, mais il le fallait. Je me suis donc dit qu'autant dormir une nuit sur place et en profiter pour visiter un petit quelque chose et redécouvrir cet air de capitale française. Pas de chance, mon rendez-vous est tombé en plein assassinat à Charlie Hebdo et prise d'otages, avec un effet CRS partout et lignes de métros fermés. Puis surtout une ambiance pas trop à la fête. Mais ce qui m'a plus dérangé, ce sont les poubelles, des tas des sacs à tous les coins de rues. On était peut-être veille de ramassage spécial ou bien une grève était en cours, en tout cas, le paysage pittoresque était altéré par la présence de tous ces tas de déchets.

Le snobisme bien connu des serveurs parisiens n'a pas contribué à aider à savourer un burger, le plat désormais le plus communément servi dans les brasseries et bistros au pied de la tour Eiffel.

Puis ces personnes parcourant les rues d'un pas faussement pressé à cause de leur réveil mal réglé ; se ressemblant toutes, vêtues de noir, brun ou gris, décolorées ou coiffées de façon aussi sophistiquée que banale et ne daignant abaisser leur regard vers autre chose qu'un téléphone customisé ; ni sourire à ce qui est en vi..

Des mots brefs pour des souvenirs qui le sont autant. Je n'étais sans doute pas dans de bonnes dispositions pour apprécier la capitale française et dénicher ses charmes. Je n'avais pas envie d'y aller, c'est vrai, et je n'ai pas envie d'y retourner non plus...